Initialement destinée à certaines pratiques, la simulation médicale s’est peu à peu démocratisée pour devenir un outil presque inévitable pour apprendre et se former.
Aujourd’hui en France, ce sont près de 4000 établissements qui sont équipés de mannequins de simulation. Ces équipements ont pour vocation d’améliorer la prise en charge des patients en les replaçant au centre des préoccupations des médecins grâce à une meilleure maîtrise des gestes.
Pas seulement réservée aux étudiants qui découvrent et apprennent les gestes qui sauvent, la simulation médicale permet également aux professionnels de remettre en question leurs acquis et de se perfectionner.
Sans cesse en mutation, le secteur de la simulation médicale évolue au rythme des maux et des avancées technologiques.
Ainsi, certaines pratiques réservées à des situations extrêmes ont été adaptées pour être déployées lors d’événements tragiques. Parmi elles, la médecine de guerre qui est désormais appliquée lors d’attentats ou de manifestations violentes.
Alors que les réalités virtuelle et augmentée s’introduisent peu à peu dans les simulateurs pour les rendre plus réalistes, plus performants et favoriser l’immersion ; la question de l’intégration de l’intelligence artificielle se pose déjà.
Mais outre les transformations apportées à ce mode de formation et d’apprentissage, ce sont avant tout les remaniements et les nouvelles pratiques des différents corps médicaux qui sont à anticiper.
Alors, saurons-nous prévoir, dès maintenant, où et comment nous aurons mal dans 10 ans, pour mieux apprendre à nous soigner ?
