Environ 5 à 10 % de la population Européenne souffriraient de dénutrition. Les maladies comme le cancer, la dépression, l’anorexie et plus récemment le Sars-Cov-2 – COVID-19, sont autant de causes pouvant entrainer cet état nutritionnel.

Afin de prévenir la dénutrition, notamment pour les personnes âgées et les malades chroniques, la mesure du poids et le calcul de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) sont réalisés régulièrement pour surveiller l’état nutritionnel du patient.

Cancer et dénutrition : entre diminution de la réponse aux traitements et complications

 

Les malades du cancer subissent des traitements qui peuvent être à l’origine de troubles nutritionnels (nausées, vomissements, altération du goût et de l’odorat, etc).

Selon une étude réalisée par la Société Francophone Nutrition Clinique & Métabolisme, 40 % des patients atteints de cancer souffriraient de dénutrition. Ces troubles nutritionnels peuvent entraîner un report, voire un arrêt, des traitements et donc progression de la maladie.

 

Dans le cas où, un diagnostic de dénutrition est rendu mais également si le patient a subi une chirurgie du pancréas, de l’œsophage ou de l’estomac, la pose d’une sonde naso-gastrique peut fortement être envisagée.

Covid-19 et dénutrition

Que ce soit avec ou sans prise en charge hospitalière, un patient atteint de la Covid-19 peut particulièrement être affecté sur le plan nutritionnel.

 

La perte de l’appétit, la modification ou la sensation d’absence du goût et de l’odorat, les nausées et vomissements, les difficultés à avaler et à boire et les douleurs buccales, sont autant de symptômes qui ont été signalés par 10 à 22 % des patients atteints du Covid-19.

Selon l’enquête NutriCovid30 menée par Marie-France Vaillant, diététicienne-nutritionniste au CHU de Grenoble, 1 mois après la sortie de l’hôpital, 47 % des malades étaient encore dénutris.

 

Dans les départements de soins intensifs des hôpitaux, où les cas graves de COVID-19 sont admis, les soignants doivent ajuster l’alimentation des personnes intubées par la voie d’une sonde naso-gastrique.

La pose d’une sonde naso-gastrique : un acte infirmier technique

 

La sonde naso-gastrique est un dispositif médical utilisé dans le cadre de la nutrition entérale : une technique de nutrition artificielle. La SNG permet de remplacer totalement ou partiellement l’alimentation en apportant directement les nutriments dans l’estomac par voie nasale.

La sonde naso-gastrique est effectuée uniquement sur prescription médicale et la pose d’une SNG doit être réalisée par un(e) infirmier/infirmière.

Parce que la vie est précieuse, Medicalem est fier de collaborer avec Kyoto Kagaku pour permettre aux professionnels d’apprendre et de pratiquer les gestes qui sauvent par le biais de simulateurs performants.

 

Le modèle de simulation médicale KKMW8 simule un patient positionné dans un lit pour l’exercice de la pose de sonde naso et oro-gastrique. Ce torse permet d’insérer de réels nutriments et de confirmer la position du tube afin d’éviter les complications pouvant survenir lors de la pose.

 

De plus la découpe du torse et la structure transparente permettent la visualisation du passage du cathéter oral ou nasal et l’insertion du tube afin de mieux comprendre l’anatomie.

 
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